Genève-Servette a égalisé dans la série finale des play-off de LNA. Les Genevois ont battu 5-4 Berne lors du deuxième match à Genève. Les deux équipes sont ainsi à égalité 1 à 1 avant la troisième partie, jeudi dans la capitale.

Cette victoire précieuse pour les hommes de Chris McSorley a conclu une rencontre au déroulement très étrange. Par deux fois, les Genevois ont semblé assurer leur succès. D'abord à la 21e lorsque Thomas Déruns a surpris le portier Marco Bührer en tournant derrière la cage. Le score était alors de 3-0 et Berne semblait complètement laminé. Les joueurs de la capitale avaient déjà encaissé le 2-0 à 30" de la première sirène sur un jeu de puissance parfaitement mené par les Genevois avec une passe millimétrée de Bezina pour Kolnik.

Grosse pression bernoise

Mais forts de leur avance de trois buts, les Genevois ont complètement arrêté de jouer comme paralysés par la peur de... gagner. Il s'en est suivi une formidable période de pression bernoise où le gardien Tobias Stephan a pu se mettre en évidence à plusieurs reprises. Chris McSorley a même pris son temps mort à 3-0 (27e) pour tenter de remettre ses joueurs sur les bons rails. Mais rien n'y a fait. Les hommes de Huras ont poursuivi leur domination. Pascal Berger a trouvé la faille (30e) avant que John Gobbi manque deux dégagements consécutifs, une aubaine que ne laissait pas passer Jean-Pierre Vigier pour le 3-2 (37e). Tout semblait se liguer contre les Genevois surtout quand ils ont gaspillé une période de 75" à 5 contre 3.

Le "blanc" de Christian Dubé

Le retour des Bernois paraissait inéluctable. Mais le hockey est souvent déroutant et le poids des erreurs individuelles capital. A l'image de Christian Dubé qui a perdu le puck devant sa cage. Salmelainen pouvait le transmettre à Rubin pour le 4-2 (52e). Les Genevois enfonçaient le clou à la 54e sur un but de Conz. Ils avaient alors le moyen de vivre une fin de partie tranquille mais encore une fois ils se désunissaient et favorisaient le retour de Berne. Reichert (à 5 contre 4) et Vigier redonnaient un mince espoir aux Bernois.

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