4 mai 2010
La Suisse s'offre une revue d'effectif face à la Norvège
Pour son 50e anniversaire, Sean Simpson ne s'est pas fait de cheveux blancs. Son équipe a su imposer sa puissance face à une nation qui lui est bien inférieure. Peu évident vendredi passé, le fossé entre les deux nations était bel et bien visible en terre thurgovienne. A quatre jours de son match d'ouverture du Mondial, la sélection nationale a ainsi pu faire une revue d'effectif très convaincante en s'alignant pour la première fois dans une configuration «mondiale».
Si certaines zones d'ombres concernant le contour de la formation persistent, le tableau prend doucement forme avec l'introduction de la totalité des finalistes bernois et genevois. A Kreuzlingen, le sélectionneur a même levé un coin du voile concernant la position de gardien. En titularisant à nouveau Martin Gerber, l'ancien coach des Zurich Lions a fait confiance à l'expérimenté plutôt qu'au néophyte Tobias Stephan. Fébrile à La Chaux-de-Fonds, l'Emmentalois a été parfait, sans crouler sous le travail pour autant.
Alors que Gerber n'eut qu'une seule intervention sérieuse à réaliser, le portier de Genève-Servette a été plus fréquemment mis à l'épreuve. Comme en championnat, l'ancien gardien des Dallas Stars a été très serein. Nul doute que Sean Simpson a dû apprécier l'assurance tout risque dont il dispose au moment de traverser la frontière. Daniel Manzato fera sans doute les frais de la bonne forme de ses deux coéquipiers en prenant place dans les tribunes.
Dès la 5e minute, Thibaut Monnet a fêté de la meilleure des manières sa 100e sélection. Comme à La Chaux-de-Fonds, le Valaisan a mis sa formation sur les rails du succès. Contrairement à la rencontre de vendredi, les Helvètes n'ont pas laissé une bribe d'espoir aux Norvégiens, qui ont capitulé une deuxième fois 29 secondes plus tard. Le break réalisé, les Suisses ont pu jouer de manière plus libérée. Thomas Déruns et Björn Christen ont salé l'addition durant la première moitié du match. Par la suite, les Suisses ont géré tranquillement leur avantage pour en rester à ce score de 4-0.
L'équipe nationale va désormais prendre le chemin de Mannheim pour y préparer le premier mondial de l'ère Simpson. Pour ce voyage, le sélectionneur devrait emmener dans ses bagages les 27 joueurs présents à Kreuzlingen et devra biffer quatre noms au moment de désigner sa sélection définitive. Comme d'habitude, deux nouveaux éléments pourront rejoindre le groupe pour la deuxième phase de la compétition. Si aucune certitude n'existe, il semble probable que les noms de René Back ou de Morris Trachsler ne figureront pas dans la liste des 23 élus. /si
La source : http://www.arcinfo.ch
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