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Berne - Genève

Par Le 01/06/2010

19 avril 2010

Drapeau grenat pas encore en berne

Menés 3-1 contre Berne, les Servettiens veulent encore y croire.

Dans la capitale, cela ne fait (presque) plus l'ombre d'un doute: ce soir, au coeur de la PostfinanceArena, le «palet» sera fédéral! Même s'il faut balayer les prétentions (lire ci-dessous), le SCB sera champion. Et les Bernois espèrent que les Genevois pourront, déçus à plus d'un titre, déjà préparer leur fête (samedi aux Vernets) avec leurs supporters...
Ce n'est, bien sûr, pas l'avis de Chris McSorley et de ses hommes, qui, au pied du mur, sont prêts à repousser l'inéluctable, à rééditer le même coup qu'ils avaient réussi en quart de finale contre FR Gottéron.«Je suis convaincu que l'on peut encore gagner à Berne et retourner la situation en notre faveur, comme on l'avait fait contre Fribourg.» Thomas Déruns y croit dur comme f(i)er...

Mais comment faire pour inverser la tendance? Ont-ils prévu une réunion d'équipe, un repas ensemble, un rasage général ou quoi que ce soit de spécial?
Hier, lors de l'entraînement, on entretenait encore le mystère. «Je ne sais pas, s'excuse Thomas Déruns, il faut demander au capitaine.»
Le capitaine, c'est Goran Bezina, qui renvoie le puck dans la bande. «Non, il n'y aura rien de spécial.»

Y a-t-il un secret bien caché? Une surprise du chef? Une potion magique? Louis Matte est plus évasif. «Il va se passer des trucs, c'est sûr, mais je ne vais pas vous les révéler!»
Les Genevois ne vont rien lâcher, c'est certain. «GE Servette est une équipe qui joue avec l'émotion et sur la vitesse, poursuit le Québécois. On est en finale parce qu'on a joué ainsi toute la saison. On ne va rien changer maintenant...»
Mais comment l'Aigle va-t-il pouvoir voler dans les plumes d'un Ours aussi calme, si serein et si impressionnant dans sa fosse?

Eviter toute erreur

Chris McSorley l'a encore répété hier matin. Le premier commandement du visiteur sera de se montrer discipliné. «Je ne pense pas que nous avons été battus par Berne, sourit
Louis Matte. C'est une équipe qui met le puck au fond, qui attend que tu commettes des erreurs. Du coup, on se bat nous-mêmes. Et puis, vous pouvez mettre au point tous les plus beaux systèmes du monde, si le puck saute par-dessus la palette, c'est aussi une question de malchance.» L'entraîneur-assistant pense, forcément, à l'erreur fatale de Marek Malik en prolongation samedi soir...

Faire preuve d'audace
«Contre Berne, tu ne peux pas attendre. Il va falloir prendre des risques», lâche Chris McSorley. Le but venu d'ailleurs de Thomas Déruns, samedi, est l'exemple parfait du geste d'un joueur instinctif qui peut, par son feeling, aussi influencer le résultat d'une série, pousser ses camarades à se surpasser, à trouver un petit trou de souris, en-dessus
de l'épaule de Bührer. «J'ai vu le défenseur mal placé et j'ai tenté ma chance» sourit l'attaquant chaux-de-fonnier des Vernets. «Contre un tel adversaire, il faudra être, en effet, audacieux et volontaire», admet Louis Matte, qui en veut encore.

Y croire

«Ne rien lâcher!» C'est le message que vont donc faire passer les entraîneurs: «On n'a plus rien à perdre», reconnaît Louis Matte. Et Goran Bezina d'ajouter: «Il faut arrêter de penser que cela peut être notre dernier match. Et ne pas penser, non plus, à jeudi.»
Qu'on se le dise: aux Vernets, les drapeaux «grenats» ne sont toujours pas en... berne!

La source : http://www.lematin.ch/

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Bienne

Par Le 01/06/2010

19 avril 2010

Schlaepfer durcit le ton

A l'entraînement, le coach du HC Bienne charge un de ses joueurs dans la balustrade. Pour lui montrer comment stopper un attaquant vaudois...

Le revirement est révélateur de l'anxiété qui habite des Biennois édentés samedi à Malley (4-0).

Il y a une semaine, une semaine seulement, lors des entraînements, Kevin Schlaepfer bichonnait le moral de ses patineurs avec un comportement de G.O. doté d'une inépuisable goguenardise.

Hier, alors que son HCB reste sur deux cinglants revers contre un champion de LNB qui a stigmatisé ses limites avec une acuité insolente, le technicien à l'expérience rachitique a opté pour l'uniforme du lieutenant directif.

Le HCB a-t-il encore de l'influx?

Ainsi, durant la pratique, il a projeté Mauro Beccarelli dans la balustrade pour montrer comment on mettait fin à un débordement vaudois. Une attitude comprise par des hockeyeurs qui ont eu le tort de ne pas avoir accordé suffisamment de crédit à leurs adversaires après l'acte No 2. Le revenant Martin Steinegger, la nuque encore engourdie: «Il ne faut pas enlever du mérite au LHC, mais c'est surtout nous qui nous battons tout seuls. Nous devons revenir à un jeu simple et nous nous sommes spécialement entraînés pour cela.»

A ce stade du duel, la question centrale consiste à savoir si les Seelandais disposent encore de l'influx nécessaire pour préserver leurs places de travail en LNA. «Notre mission est de ne pas leur offrir ce deuxième souffle, insiste Jérôme Bonnet, attaquant du Lausanne HC. Pour ça, histoire de ne pas réveiller leurs émotions, il sera une nouvelle fois important d'inscrire le premier but.»

L'avis est partagé et prolongé par un John Van Boxmeer enjoué: «Maintenant que les 100% de la pression reposent sur les épaules des joueurs seelandais, on ne doit rien lâcher et continuer à les frustrer.»

Pour essayer de concrétiser cet objectif, les joueurs lémaniques tentent de trouver de l'inspiration dans le face-à-face de 2009 contre ce même HCB (les Biennois, qui étaient menés 2-0, avaient conservé leur place dans la grande ligue après le 7e match). «Nous vivons un scénario contraire à celui de 2009, rappelle Jérôme Bonnet. Et puis, cette année, nous avons un vrai patron derrière le banc. Il y a douze mois, nous ne savions pas très bien qui de Terry Yake ou de Hans Kossman était le boss.»

La source : http://www.lematin.ch/

Lausanne - Bienne

Par Le 01/06/2010

Lausanne - Bienne - 17 avril 2010

Malley

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Berne - Genève

Par Le 01/06/2010

Berne - Genève - 10 avril 2010

La PostFinance Arena

( Finale LNA - 1er match )

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