- Accueil
- Le Blog
Le Blog
Le 02/06/2010
29 avril 2010
Jan Alston à Lausanne, Schläpfer coach de Bienne
La nouvelle était dans l'air depuis plusieurs jours, elle a été confirmée. Jan Alston (41 ans) quitte Zurich, où il évoluait depuis 2001, pour Lausanne, le club de ses débuts en Suisse. Le Canado-Suisse, qui avait effectué une pige de deux mois à Malley en 1991, a signé un contrat de 3 ans avec le champion de LNB.
L'attaquant officiera durant les deux premières années comme joueur du club vaudois, et en tant qu'assistant de John van Boxmeer.
"Lausanne mérite une équipe en première division et je suis ici avec cette idée derrière la tête", confirmait d'entrée le Canadien d'origine. "En parlant avec beaucoup de joueurs, vous n'imaginez même pas tous ceux qui souhaitent venir au sein du LHC. Cette ville respire pour le hockey et nous devons absolument faire monter ce club au plus vite."
Retour aux sources
Jan Alston a débuté sa carrière helvétique en 1991 à Lausanne durant une pige de deux mois: "A l'époque, le club évoluait en LNB et se trouvait en danger de relégation. Je suis donc venu ici pour le sauver. J'en garde un souvenir absolument incroyable et cela a fait pencher la balance."
Après ce bref passage à Malley, il a passablement bourlingué entre la Suisse et l'Allemagne avant de s'établir pour le long terme à Zurich en 2001. Avec le club du Hallenstadion, le joueur originaire de Granby au Québec a remporté un titre de champion de Suisse en 2008 et la Ligue des Champions en 2009. Lors du récent championnat, il a terminé au troisième rang des compteurs de son club avec 45 points (21 buts, 24 assists) en 49 rencontres.
Kevin Schläpfer entraîneur de Bienne
Kevin Schläpfer a, lui, été nommé entraîneur de Bienne. Coach intérimaire pendant le barrage contre Lausanne, à l'issue duquel Bienne avait sauvé de justesse sa place en LNA. Le Bâlois occupait jusqu'ici le poste de directeur sportif du club plonge dans l'arène pour un contrat d'une saison.
Par deux fois, Schläpfer, 40 ans, a joué les pompiers de service, en 2008-09 et cette saison, reprenant les rênes de l'équipe pour le barrage (les deux fois contre Lausanne) alors Bienne était au bord du gouffre, des mains respectivement de Heinz Ehlers et Kent Runhke.
Le grand saut
Le dynamique Bâlois avait été pressenti une première fois l'an passé pour rester à la bande après le premier sauvetage, mais il ne s'était pas estimé assez mûr. Cette fois, il fait le grand saut. Schläpfer devra prouver qu'il n'est pas que l'homme des opérations commando. Il devra en outre composer avec un budget "limite", de l'ordre de 8 millions de francs, un des plus petits de la ligue.
Son successeur comme directeur sportif n'est pas encore connu. Bienne doit aussi repourvoir le poste d'entraîneur des juniors élite.
La source : http://www.tsr.ch/
Le 02/06/2010
29 avril 2010
Sean Simpson, heureux de préparer les Mondiaux à La Chaux-de-Fonds
Depuis hier, l'équipe de Suisse de hockey sur glace a pris ses quartiers à La Chaux-de-Fonds. Elle y affrontera la Norvège demain soir, poursuivant ainsi la préparation des championnats du monde, qui débuteront le vendredi 7 mai, en Allemagne. Sean Simpson a déjà 25 joueurs à disposition, dont les Neuchâtelois Félicien Du Bois et Kevin Romy, qui seront rejoints ce matin par huit joueurs provenant des finalistes des play-off - les Genevois Thomas Déruns, Goran Bezina, Paul Savary, Morris Trachsler, Tobias Stephan et les Bernois Martin Plüss, Ivo Rüthemann et Roman Josi.
Pour Sean Simpson, le séjour chaux-de-fonnier sera celui du verdict. En effet, des 33 joueurs présents, il devra en «biffer» huit ce week-end déjà. «J'aurai de nouveau un groupe de 25 ce week-end», confirme l'ancien coach de Zurich. «Il y en aura peut-être un ou deux de piquet en cas de blessure. Faire ce choix n'est pas la partie la plus facile du boulot, car tous ces gars bossent très dur. En plus, les finalistes n'auront que peu de temps pour me prouver qu'ils peuvent jouer, qu'ils ont digéré les play-off. Et si tous les gars travaillent comme des fous, ma décision n'en sera que plus compliquée.»
En résumé, la motivation devra être de mise pour ceux qui veulent être du voyage en Allemagne. «C'est sûr!», sourit Sean Simpson. «Le but, maintenant et aux Mondiaux, c'est d'avoir les meilleurs joueurs suisses qui veulent être là! Cela n'a pas été une saison facile, avec le championnat et les Jeux olympiques, et certains ont préféré renoncer aux championnats du monde.»
Reste que le Canadien apprécie ce qu'il a vu depuis qu'il a pris l'équipe en main, le 7 avril à Olten. «Cela fait maintenant trois bonnes semaines que nous avons le même groupe à disposition. Nous avons disputé de bons matches amicaux, deux contre la République tchèque, deux contre la Suède, un contre la Slovaquie et deux contre l'Allemagne, dans un bon état d'esprit. Si on y ajoute la Norvège (réd: que la Suisse retrouvera mardi prochain à Kreuzlingen), cela fera un bon mélange d'équipes de classe mondiale et de styles différents pour la préparation.»
Et avant de s'envoler vers Mannheim, le coach attend que ses hommes confirment leurs récentes prestations. «Nous voulons battre la Norvège! Ce serait aussi une manière de remercier le public chaux-de-fonnier de son soutien. Je sais que la prélocation marche bien. Vous savez, cela faisait longtemps que je n'étais plus allé à Olten ou venu à La Chaux-de-Fonds. Et cette partie-là du job, je l'adore. C'est génial de pouvoir tourner dans le pays et que l'équipe nationale ait une bonne connexion avec ses fans dans de plus petites villes, de plus petites patinoires. De cette manière, il y a une meilleure identification.»
On le sent, Sean Simpson s'éclate dans son nouveau boulot. «C'est un honneur d'être le coach national, j'en suis très fier!» Cela représente certes de la fierté, mais une bonne dose de stress aussi... «En général, un coach national peut préparer les Mondiaux depuis l'été précédent. Moi, j'ai eu quatre semaines...» /FTR
La source : http://www.arcinfo.ch
Le 02/06/2010
26 avril 2010
Le ras-le-bol des fans lausannois
Les supporters du Lausanne Hockey Club se disent lassés de voir leur équipe végéter en LNB. Plus que jamais, ils s’en prennent à un système qui rend difficile toute promotion en ligue A.
Ils en ont assez de voir leur club végéter en ligue B. Assez de le voir faire chaque année les frais d’un système de promotion-relégation absurde à leurs yeux. Samedi, la défaite du Lausanne Hockey Club face à Bienne, au parfum de déjà-vu, a encore renforcé l’amertume des supporters vaudois. «J’ai l’impression d’un ras-le-bol général devant cette incapacité à monter en ligue A, confie Philippe Commend, 60 ans, fan de la première heure du club lausannois. Le public va finir par perdre patience à voir le club végéter dans cette ligue B qui n’intéresse personne, à l’exception des derbies et des play-off. Cela fait cinq ans qu’on s’ennuie en LNB à jouer à Olten ou à Langenthal devant 350 personnes, alors qu’il y a 3500 personnes en moyenne à Malley!» Comme tout le reste de sa famille, Philippe est de tous les matches du LHC. «Mais cela fait cinq ans qu’on ne prend plus l’abonnement.»
Impossible de monter
Même chez les supporters les plus modérés, la grogne est palpable. «Il y a une énorme déception aujourd’hui, renchérit Stefano Magurano, de Bussigny-près-Lausanne. C’est ridicule, aberrant, de voir Lausanne champion de ligue B deux années de suite sans pouvoir passer en ligue A!» Et de s’en prendre, comme tous les autres supporters interrogés, à ce système «injuste» de promotion-relégation qui depuis 2002 n’a permis qu’à trois clubs de monter en grade (lire encadré). «On a un système qui n’est pas fair-play, regrette le chroniqueur sportif Philippe von Beust. Normalement, le premier de LNB devrait pouvoir monter en ligue A, comme cela s’observe dans le football.» «C’est presque impossible de monter dans le système actuel, soupire Alain Pintor, vice-président du Puck d’or, un des principaux fan-clubs. Il y a naturellement un agacement par rapport à cela.» Certes, le problème n’est pas nouveau. Mais la frustration des supporters depuis la défaite de samedi le rend plus aigu que jamais. «Lausanne, qui avait fait une excellente saison, méritait bien plus la ligue A que Bienne, estime Stefano Magurano. Le problème, c’est que dans le système de promotion-relégation, le petit est toujours désavantagé.» «Par exemple, il est injuste que Bienne ait eu l’avantage de la glace, en accueillant quatre des sept matches, poursuit Philippe Commend. Logiquement, c’est le petit qui devrait avoir cet avantage.»
Budget énorme
Le vrai problème, toutefois, est ailleurs. Les supporters déplorent la différence frappante de niveau entre LNA et LNB, qui rend difficile toute promotion. «On a un budget énorme pour une équipe de deuxième division mais sans comparaison avec celui des équipes de LNA», note Gérald Dambach, président du club de supporters Hockey 2000. «Une équipe de ligue A a entre 8 et 9 millions de budget, Lausanne n’a que 5 millions, résume Gérald Monney, fan de longue date du LHC. On ne compare pas des pommes et des poires!» Pas évident dans ces conditions de se retrouver catapulté en ligue A.
Le pessimisme, pour autant, n’a pas entièrement gagné les spectateurs. «Le système est injuste, mais au moins on n’a rien à reprocher aux joueurs, se rengorge Gérald Monney. Les supporters sont très fiers de leur équipe, et je crois qu’au fond c’est le sentiment qui prédomine.»
La source : http://www.lematin.ch/
Le 02/06/2010