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Le 01/06/2010
20 avril 2010
Les Langnau Tigers poursuivront l’aventure en LNA
Le directoire de club de l’Ilfis, qui avait envisagé une relégation volontaire, a décidé de conserver son équipe dans la grande ligue.
Les Langnau Tigers, dont l’avenir en LNA était enrobé d’un point d’interrogation depuis plusieurs jours, ont décidé de poursuivre l’aventure dans la grande ligue. Plus question donc pour le club de l’Emmental de demander une relégation volontaire en LNB ou dans la ligue amateur…
La motivation de cette décision sera communiquée dans l’après-midi par le directoire de l’organisation de l’Ilfis.
Visiblement, les Tigers ont trouvé le soutien financier nécessaire pour augmenter leur capital-actions, condition nécessaire à l’octroi d’une licence de jeu pour la saison 2010-2011.
La source : http://www.lematin.ch/
Le 01/06/2010
20 avril 2010
GE-Servette n'a pas dit son dernier mot
Berne devra attendre pour fêter son douzième titre de champion de Suisse. La faute à Genève-Servette qui a gâché la fête promise. Les Genevois se sont imposés 3-2 après prolongation lors du 5e match de la finale des playoff de LNA. Les deux équipes se retrouveront jeudi pour le sixième acte aux Vernets (20h15).
Décidemment, Berne ne parviendra peut-être jamais à fêter un titre devant son public. Les joueurs de Larry Huras ont trébuché sur leur première balle de match. Un maître-tir de Goran Bezina après 3'11'' de prolongation a permis aux Genevois de poursuivre l'aventure.
Une énorme bravoure
Pour la troisième fois de la série, Genève-Servette a ouvert le score. Thomas Déruns, le meilleur compteur des playoff, a extrait le puck de la mêlée dès la 5e minute pour le 1-0 en supériorité numérique. Les joueurs de la capitale, très nerveux à l'approche du sacre, ont souffert jusqu'à la 25e minute. Le temps pour Trevor Meier de profiter d'un rebond concédé par Tobias Stephan pour égaliser. Dès lors, les hommes de Larry Huras ont semblé se libérer. Ils commençaient à se montrer plus dangereux quand ils ont été freinés par une série de pénalités. Ils ont même dû jouer à 3 contre 5 pendant 18 secondes, sans pour autant subir une pression servettienne.
Par la suite, la performance des Genevois a tenu du morceau de bravoure. Avec une attaque décimée (Toms et Savary sur la touche, Kolnik diminué) et une défense remaniée puisque Höhener a prêté main forte à ses attaquants, ils ont joué à la perfection leur rôle d'outsiders. Bien sûr, les coéquipiers de Rüthemann ont largement dominé mais ils ont buté sur un Stephan des grands soirs.
Salmelainen pète les plombs
La stupeur s'est lue sur les visages des supporters bernois lorsque Reto Suri a mystifié Josi et Beat Gerber pour inscrire un miraculeux 2-1 (52e). Bien sûr, cette réussite a décuplé la pression bernoise. Elle fut rapidement récompensée par un but du Canadien Travis Roche en supériorité numérique.
Vingt-cinq secondes plus tard, Tony Salmelainen perdait ses nerfs. Il chargeait à la tête le Bernois Froidevaux à la ligne rouge alors qu'il n'y avait aucun danger imminent lors d'une partie disputée dans un très bon esprit. Le Finlandais écopait d'une pénalité de match. Un manque total de professionnalisme qui pénalisera largement son équipe puisqu'il sera suspendu jeudi.
Les chances genevoises paraissaient dès lors nulles avec une infériorité numérique de 5 minutes alors qu'il restait moins de 7 minutes de jeu. Mais là, les joueurs de la capitale se sont montrés surexcités et n'ont pas pu marquer ce but qui les aurait délivré. Les arbitres ont même invalidé un but de Reichert pour une canne trop haute.
La source : http://www.tsr.ch/
Le 01/06/2010
20 avril 2010
Le LHC à une victoire de la promotion en LNA
Grâce à une superbe performance de son portier, Lausanne a ramené une deuxième victoire du Stade de glace (1-4), lors de l'acte V du barrage de promotion/relégation LNA/LNB. Les Vaudois mènent ainsi 3-2 dans la série et ne sont plus qu'à soixante minutes de la promotion en LNA.
Les Lausannois peuvent commencer à ériger une statue à Gianluca Mona. Incroyable devant son but depuis le 3e duel, le portier tessinois du LHC a une nouvelle fois fait le désespoir des attaquants seelandais. Lors des trois dernières rencontres, l'ancien Genevois n'a encaissé que deux réussites. Difficile dans ces conditions de ne pas faire gagner son équipe.
Un premier tiers décisif
Dans un système de jeu très défensif que n'aurait pas renié Ralph Krueger, les Lions ont pu compter sur une réussite insolente en première période. Adrian Trunz ayant eu la mauvaise idée de prendre une pénalité après huit secondes de jeu (!), Flurin Randegger a mis les Vaudois sur orbite en supériorité numérique dès la 2e minute. Alexandre Tremblay a quant à lui doublé la mise alors que Bienne tentait toujours de reprendre ses esprits (10e).
L'instinct de survie seelandais ne s'est matérialisé que par l'intermédiaire de Steven Barras (13e). Campés dans la zone adverse, Bordeleau & Cie ont une nouvelle fois fait preuve de naïveté en fin de première période. A 79 secondes de la première sirène, Jonathan Roy a redonné deux longueurs d'avance à ses couleurs et permis aux hommes de John Van Boxmeer de laisser totalement l'initiative du jeu à leurs adversaires.
Retour dans l'élite 5 ans après?
Brouillons et visiblement en manque de confiance, les Biennois n'ont jamais trouvé la solution. Tournant dans la zone vaudoise la majeure partie du temps, ils ont peiné à se procurer d'authentiques possibilités de réduire la marque. Pire, c'est le LHC qui a eu la meilleure opportunité, Igor Fedulov se permettant le luxe de manquer un penalty (36e). Stefan Schnyder a finalement scellé le score dans la cage vide (60e).
Avec ce troisième succès consécutif, Lausanne s'est octroyé deux "pucks" de LNA, cinq ans après l'avoir quittée. Le premier sera mis en jeu jeudi à Malley, devant des travées combles pour la deuxième fois consécutive. Douze mois après avoir raté le coche face à cette même formation (4-3 pour Bienne dans la série), les Vaudois ont ainsi une belle occasion de remplir leur objectif de l'exercice.
La source : http://www.tsr.ch/
Le 01/06/2010
19 avril 2010
Drapeau grenat pas encore en berne
Menés 3-1 contre Berne, les Servettiens veulent encore y croire.
Dans la capitale, cela ne fait (presque) plus l'ombre d'un doute: ce soir, au coeur de la PostfinanceArena, le «palet» sera fédéral! Même s'il faut balayer les prétentions (lire ci-dessous), le SCB sera champion. Et les Bernois espèrent que les Genevois pourront, déçus à plus d'un titre, déjà préparer leur fête (samedi aux Vernets) avec leurs supporters...
Ce n'est, bien sûr, pas l'avis de Chris McSorley et de ses hommes, qui, au pied du mur, sont prêts à repousser l'inéluctable, à rééditer le même coup qu'ils avaient réussi en quart de finale contre FR Gottéron.«Je suis convaincu que l'on peut encore gagner à Berne et retourner la situation en notre faveur, comme on l'avait fait contre Fribourg.» Thomas Déruns y croit dur comme f(i)er...
Mais comment faire pour inverser la tendance? Ont-ils prévu une réunion d'équipe, un repas ensemble, un rasage général ou quoi que ce soit de spécial?
Hier, lors de l'entraînement, on entretenait encore le mystère. «Je ne sais pas, s'excuse Thomas Déruns, il faut demander au capitaine.»
Le capitaine, c'est Goran Bezina, qui renvoie le puck dans la bande. «Non, il n'y aura rien de spécial.»
Y a-t-il un secret bien caché? Une surprise du chef? Une potion magique? Louis Matte est plus évasif. «Il va se passer des trucs, c'est sûr, mais je ne vais pas vous les révéler!»
Les Genevois ne vont rien lâcher, c'est certain. «GE Servette est une équipe qui joue avec l'émotion et sur la vitesse, poursuit le Québécois. On est en finale parce qu'on a joué ainsi toute la saison. On ne va rien changer maintenant...»
Mais comment l'Aigle va-t-il pouvoir voler dans les plumes d'un Ours aussi calme, si serein et si impressionnant dans sa fosse?
Eviter toute erreur
Chris McSorley l'a encore répété hier matin. Le premier commandement du visiteur sera de se montrer discipliné. «Je ne pense pas que nous avons été battus par Berne, sourit
Louis Matte. C'est une équipe qui met le puck au fond, qui attend que tu commettes des erreurs. Du coup, on se bat nous-mêmes. Et puis, vous pouvez mettre au point tous les plus beaux systèmes du monde, si le puck saute par-dessus la palette, c'est aussi une question de malchance.» L'entraîneur-assistant pense, forcément, à l'erreur fatale de Marek Malik en prolongation samedi soir...
Faire preuve d'audace
«Contre Berne, tu ne peux pas attendre. Il va falloir prendre des risques», lâche Chris McSorley. Le but venu d'ailleurs de Thomas Déruns, samedi, est l'exemple parfait du geste d'un joueur instinctif qui peut, par son feeling, aussi influencer le résultat d'une série, pousser ses camarades à se surpasser, à trouver un petit trou de souris, en-dessus
de l'épaule de Bührer. «J'ai vu le défenseur mal placé et j'ai tenté ma chance» sourit l'attaquant chaux-de-fonnier des Vernets. «Contre un tel adversaire, il faudra être, en effet, audacieux et volontaire», admet Louis Matte, qui en veut encore.
Y croire
«Ne rien lâcher!» C'est le message que vont donc faire passer les entraîneurs: «On n'a plus rien à perdre», reconnaît Louis Matte. Et Goran Bezina d'ajouter: «Il faut arrêter de penser que cela peut être notre dernier match. Et ne pas penser, non plus, à jeudi.»
Qu'on se le dise: aux Vernets, les drapeaux «grenats» ne sont toujours pas en... berne!
La source : http://www.lematin.ch/
Le 01/06/2010
19 avril 2010
Schlaepfer durcit le ton
A l'entraînement, le coach du HC Bienne charge un de ses joueurs dans la balustrade. Pour lui montrer comment stopper un attaquant vaudois...
Le revirement est révélateur de l'anxiété qui habite des Biennois édentés samedi à Malley (4-0).
Il y a une semaine, une semaine seulement, lors des entraînements, Kevin Schlaepfer bichonnait le moral de ses patineurs avec un comportement de G.O. doté d'une inépuisable goguenardise.
Hier, alors que son HCB reste sur deux cinglants revers contre un champion de LNB qui a stigmatisé ses limites avec une acuité insolente, le technicien à l'expérience rachitique a opté pour l'uniforme du lieutenant directif.
Le HCB a-t-il encore de l'influx?
Ainsi, durant la pratique, il a projeté Mauro Beccarelli dans la balustrade pour montrer comment on mettait fin à un débordement vaudois. Une attitude comprise par des hockeyeurs qui ont eu le tort de ne pas avoir accordé suffisamment de crédit à leurs adversaires après l'acte No 2. Le revenant Martin Steinegger, la nuque encore engourdie: «Il ne faut pas enlever du mérite au LHC, mais c'est surtout nous qui nous battons tout seuls. Nous devons revenir à un jeu simple et nous nous sommes spécialement entraînés pour cela.»
A ce stade du duel, la question centrale consiste à savoir si les Seelandais disposent encore de l'influx nécessaire pour préserver leurs places de travail en LNA. «Notre mission est de ne pas leur offrir ce deuxième souffle, insiste Jérôme Bonnet, attaquant du Lausanne HC. Pour ça, histoire de ne pas réveiller leurs émotions, il sera une nouvelle fois important d'inscrire le premier but.»
L'avis est partagé et prolongé par un John Van Boxmeer enjoué: «Maintenant que les 100% de la pression reposent sur les épaules des joueurs seelandais, on ne doit rien lâcher et continuer à les frustrer.»
Pour essayer de concrétiser cet objectif, les joueurs lémaniques tentent de trouver de l'inspiration dans le face-à-face de 2009 contre ce même HCB (les Biennois, qui étaient menés 2-0, avaient conservé leur place dans la grande ligue après le 7e match). «Nous vivons un scénario contraire à celui de 2009, rappelle Jérôme Bonnet. Et puis, cette année, nous avons un vrai patron derrière le banc. Il y a douze mois, nous ne savions pas très bien qui de Terry Yake ou de Hans Kossman était le boss.»
La source : http://www.lematin.ch/
Le 01/06/2010